Robert F. Kennedy Jr. Illustration Mario Tama / Getty pour le magazine "Mother Jones"
SUITE AMÉRICAINE Découper une tête de baleine à la tronçonneuse, ça mène à tout, même à faire partie du gouvernement américain, surtout si on s'appelle Kennedy. Addict à l'héroïne pendant une dizaine d'années, avec un ver logé dans le cerveau, "Bobby" a ensuite choisi de s'auto-intoxiquer à toutes sortes de théories complotistes. Et voilà que Donald Trump a décidé de lui confier le portefeuille de la Santé et des Services sociaux : bonjour les dégâts ! Après d'autres, cette nomination n'a toutefois rien de surprenant : en phase avec le "Projet 2025", qui vise à instaurer un gouvernement dont la fonction serait d'exécuter la « colère de Dieu sur le mal », se met en place une sorte de "fascisme 2.0" où il s'agit de "décapiter" l'État de droit. Cela ne concerne-t-il que les États-Unis ?
Il a un asticot dans le ciboulot. Ce n’est pas une insulte, c’est un diagnostic médical, auquel il a lui-même donné toute la publicité nécessaire. Robert F. Kennedy Jr, à qui Donald Trump vient de confier le Secrétariat d’État à la Santé et des Services sociaux, héberge dans ce qui lui tient lieu de cerveau un charmant parasite. C’était en 2010. Souffrant de pertes de mémoire et d'un brouillard mental, et suspectant une possible tumeur au cerveau, notre Kennedy Junior s’en fut passer toute une batterie de tests. Il fut sauvé de l’opération par un médecin qui identifia au scanner la tache suspecte comme un simple petit ver qui, aux dires de Kennedy, « était entré dans mon cerveau et en avait mangé une partie avant de mourir ». Le ver en question serait une larve de ténia du porc, arrivée là on ne sait comment. Les médecins jugent qu’ils n’ont encore jamais vu une larve de ténia bouffer une partie du cerveau, mais sait-on jamais ?
Les problèmes cognitifs et de mémoire évoqués par Robert F. Kennedy Jr (alias Bobby) pourraient avoir une tout autre raison, celle d’un empoisonnement au mercure. En 2012, ses analyses de sang ont en effet révélé un taux de mercure dix fois supérieur à ce que l'Agence américaine de protection de l'environnement considère comme sûr. Le contaminé a estimé que cet excès de mercure était sans doute lié à une consommation frénétique de poissons sauvages et de sandwiches au thon. Dans ces cas-là, il suffit de changer son mode alimentaire pour faire baisser le taux de mercure. Pas pour Bobby : il a tenu à suivre une thérapie par chélation, un traitement habituellement réservé à des personnes contaminées par des métaux lourds, tels que le plomb et le zinc, ou radioactifs, lors d'accidents industriels.
Selon les médecins qui ont traité les infections parasitaires et l'empoisonnement au mercure ces deux conditions peuvent parfois endommager de façon permanente les fonctions cérébrales, mais les patients peuvent aussi avoir des symptômes temporaires et se rétablir complètement… Robert F. Kennedy Jr affirme ne ressentir aucune séquelle des problèmes qu’il a rencontrés il y a une dizaine d’années, de même que l’hépatite C, qu’il a contractée dans sa jeunesse en se droguant par voie intraveineuse, n’aurait laissé aucune trace. De l’hépatite C, peut-être, mais de la drogue ? Pendant 14 ans, entre ses 15 et ses 29 ans, il était addict à l’héroïne et s’injectait régulièrement des speedballs, un mélange d'héroïne et de cocaïne. Selon l'Institut national de la santé (aux États-Unis), l'abus d'héroïne à long terme peut altérer la physiologie du cerveau, « créant des déséquilibres à long terme dans les systèmes neuronaux et hormonaux qui ne sont pas facilement réversibles ».
On ne parle pas de ses problèmes cardiaques, de crainte d’être trop long… Quant à la santé mentale, on peut se poser la question à la lumière de certains événements. Ainsi, il y a vingt ans, Bobby a découpé à la tronçonneuse la tête d’une baleine échouée sur un rivage, pour ramener le "trophée" à la maison sur le toit de son monospace. Sa fille, Kathleen (elle avait 6 ans à l’époque), avait raconté cela dans une interview publiée en 2012, qui vient de refaire surface : « Chaque fois que nous accélérions sur l'autoroute, le jus de baleine se déversait sur les vitres de la voiture, et c'était la chose la plus répugnante qui soit. Nous avions tous des sacs en plastique sur la tête avec des trous pour la bouche, et les gens que l’on croisait sur l'autoroute nous faisaient des doigts d'honneur ».
A gauche : En 2010, Robert F. Kennedy Jr envoie à un ami une photo prise en Corée du Sud, et se vante d'avoir mangé un chien
rôti au barbecue. En 2014, il pose avec un ourson mort... avant de déposer le cadavre de l'animal à Central Partk, à New York
En 2010, lors d’un voyage en Corée du Sud, Bobby envoie à un ami une photo d’un barbecue dans un restaurant, et se félicite d’avoir mangé un chien. D’habitude, il avait plutôt tendance à envoyer des photos de jeunes femmes nues. En juillet dernier, Vanity Fair récupère la photo et la publie. Démenti de Kennedy : mais non, c’était une chèvre ! Aucun doute en revanche, sur la nature de l’ourson dont il avait déposé le cadavre à Central Park, à New York, en 2014. Cet ourson, Bobby l’aurait ramassé un petit matin au bord d’une route, percuté par une voiture qui le précédait. Il l’avait mis dans le coffre de sa voiture pour le manger plus tard (sans crainte, donc, du ténia de l’ours). Las, au terme d’une journée de fauconnerie avec des amis, suivie d’un dîner copieusement arrosé, Bobby s’est aperçu qu’il n’avait plus le temps de rentrer chez lui et qu’il ne pouvait pas garder l’ourson. Il a alors décidé de déposer l’animal mort à Central Park, non sans avoir ajouté à la scène une vieille bicyclette qui trainait dans son coffre de voiture afin de simuler un "accident". Un truc normal, quoi, que n’importe quel quidam moyen aurait fait...
Le lendemain, le mystérieux "accident" entre un ours et un vélo faisait la une des médias new-yorkais. L’histoire a ressurgi l’an passé, soit dix ans plus tard, exhumée par les journalistes du New Yorker qui ont retrouvé une photo prise à l’époque, montrant Bobby, faisant une grimace en glissant un doigt dans la gueule ensanglantée de l'ourson. Ironie de l’histoire : le jour de la découverte de l'animal mort à Central Park, le New York Times avait publié un article dans lequel un commandant à la retraite de la brigade criminelle du Bronx déclarait : « Les gens sont fous. » Un article signé par Tatiana Schlossberg, …l'une des petites-filles de Robert F. Kennedy Jr.
Fou ? « RFK Jr. est encore plus fou que vous ne le pensez », écrivait en mai dernier David Corn dans l’excellent magazine Mother Jones. Circonstances atténuantes : faire partie de la "saga Kennedy" et avoir vu son père, qui portait le même nom que lui, frère cadet de John Fitzgerald Kennedy, se faire assassiner en 1968 à Los Angeles en pleine campagne électorale. Le jeune RFK avait 14 ans. Portrait craché de son père, il était considéré comme l'héritier le plus prometteur de la dynastie. Mais aussi, « comme nous tous, Bobby a grandi avec le sentiment qu'en tant que Kennedy, il pouvait faire pratiquement tout ce qu'il voulait », confiait l’un de ses cousins, Chris Lawford, aux auteurs de l’ouvrage The Kennedys : An American Drama, paru en1984.
Après une jeunesse tourmentée, sous emprise de la drogue, RFK Jr a semblé trouver sa voie à la fin des années 1990 comme défenseur de l’environnement, menant la charge, à la tête de l’association Riverkeeper, contre de grosses entreprises polluantes. Un combat tout à fait honorable (il obtient notamment une lourde condamnation de Monsanto, jugé responsable du cancer d’un jardinier), sauf que dès cette époque, RFK Jr fait preuve d’une « facilité déconcertante à mélanger les faits et la fiction ». Un article particulièrement documenté du magazine Vanity Fair, qui a recueilli de nombreux témoignages dans son entourage, évoque, outre une puissante capacité à nier les dommages collatéraux de ses propres actions destructrices, un « besoin pathologique d'attirer l'attention » qui le pousse à se poser en héros solitaire face aux pouvoirs établis et à défendre des causes donquichottesques : le « complexe du sauveur », comme le dit un membre de sa famille.
La pandémie de Covid ? Une machination diabolique orchestrée par la CIA
A l’annonce de sa désignation par Donald Trump comme futur secrétaire d’État à la Santé, la presse française a abondamment présenté RFK comme une "figure du complotisme", ayant propagé « de nombreuses théories douteuses sur les vaccins contre le Covid pendant la pandémie ». Le COVID lui a en effet donné l’occasion d’enfourcher une cause qui l’anime de longue date. Depuis 2005, il affirme à qui veut l’entendre qu’il existe un lien entre les vaccins et l'autisme, ou encore que c’est la recherche sur les vaccins qui aurait causé des millions de morts lors de l'épidémie de grippe espagnole de 1918, et autres élucubrations.
Robert F. Kennedy Jr. lors d'un rassemblement en 2019 contre un projet de loi qui aurait limité la possibilité pour les parents d'exclure
leurs enfants d'âge scolaire du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Photo Ted S. Warren/Associated Press
Mais il est allé un peu plus loin que la mise en cause des vaccins contre le COVID. Le 23 janvier 2022, à l'occasion d'une manifestation à Washington, il comparait les mesures vaccinales aux États-Unis à celles prises contre les Juifs par le régime nazi. Rien de moins ! Selon lui, la pandémie de Covid a été une machination diabolique orchestrée par la CIA, qui aurait prévu depuis des années d'utiliser une pandémie pour mettre fin à la démocratie et imposer un contrôle totalitaire au monde entier. C’est ce qu’il a pu expliquer en long, en large et de travers en mai 2022 dans l’émission de l’influenceur Theo Von (997.000 abonnés à sa chaîne You Tube). La preuve de telles allégation ? « L’évènement 201 » : une réunion "secrète" (entièrement diffusée en ligne, passons) organisée en octobre 2019 à New York, où il fut question des scénarios de santé publique à mettre en œuvre dans le cas d’une pandémie mondiale…
Selon une étude du Center for Countering Digital Hate, une ONG qui cherche à lutter contre la désinformation en ligne, avec l’association Children's Health Defense (Défense de la santé des enfants) qu’il a fondée, RFK fait partie du noyau d'une douzaine de personnes à l'origine de deux tiers de la désinformation concernant la pandémie sur les réseaux sociaux. Mais il n’y a pas que les vaccins dans son collimateur complotiste. Ainsi, il met en doute le fait que le VIH ait été responsable de la pandémie du sida, il estime que les antidépresseurs sont responsables des fusillades dans les écoles américaines (quand bêtement, on pouvait incriminer le libre marché des armes), et il se dit encore convaincu, sans la moindre preuve scientifique, que des éléments chimiques contenus dans l’eau potable seraient à l'origine d'une "dysphorie sexuelle" chez les enfants (ce qui expliquerait donc les identités transgenre). Parmi ces "éléments chimiques" : le fluor, pourtant considéré comme l'une des plus grandes réussites du siècle dernier en matière de santé publique. Avant même l'élection de Trump, il déclarait qu'il recommanderait aux agences de l'eau d'arrêter d'ajouter du fluor à l'eau potable.
Robert F. Kennedy Jr en juillet 2024. Photo Dan Winters pour "The New Yorker"
C’est évidemment en toute connaissance de cause que Trump confie la Santé à ce "perturbé endocrinien" (en 2023, il s’est dopé aux stéroïdes anabolisants, qu’il a qualifié de "testostérone organique", sic) afin, dixit Donald, de « rendre l'Amérique saine à nouveau ». Vaste programme…
Les commentateurs ont pu s’étonner du soutien apporté par Kennedy à Trump, après qu’il ait successivement tenté sa chance à l'investiture des primaires du Parti démocrate, puis qu’il se soit déclaré candidat indépendant à l’élection présidentielle. Mais ce ralliement, qui a permis à Trump d’ajouter à sa campagne la "marque Kennedy", ne doit rien au hasard.
Selon le magazine Mother Jones, le financement de la campagne de Kennedy doit beaucoup à l’activisme de Steve Slepcevic, un homme d’affaire douteux (mis en cause dans plusieurs dossiers de fraude aux assurances) dont les réseaux recoupent ceux de la mouvance QAnon et de l’extrême-droite américaine, avec de multiples connexions avec la galaxie Trump : on retrouve ainsi Michael Flynn, que Trump avait nommé en 2017 conseiller à la sécurité nationale mais qui avait dû très vite démissionner après qu’aient été révélés des faits de collusion avec le Kremlin, ou encore Roger Stone, vieil allié de Trump, condamné en 2020 à trois ans de prison pour faux témoignage devant le Congrès, là aussi sur l’ingérence russe dans l’élection américaine (gracié par Trump, Roger Stone n’a pas passé un seul jour derrière les barreaux)…
Aujourd’hui, voilà donc Kennedy-ver-dans-le-cerveau futur secrétaire d’État à la Santé et aux Services sociaux. Et il aura, aux dires de Trump, les coudées franches pour mettre en œuvre son programme. Car Bobby a un programme, baptisé "Make America Healthy Again". Attention les yeux, ça va piquer (mais sans vaccin). Outre l’interdiction du fluor dans l’eau, le futur docteur Folamour des États-Unis prévoit ainsi (liste non exhaustive) de supprimer certains départements de recherche, mais d’encourager l’usage de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine (Raoult va être content) ainsi que des peptides pour les produits cosmétiques, ou encore de thérapies douteuses fondées sur les psychédéliques et les cellules souches. « Nous entrons dans un nouvel âge des ténèbres », s’est ému Timothy Caulfield, professeur de droit et de santé publique à l'université d'Alberta, qui annonce « une véritable catastrophe ».
Après la « guerre contre la pauvreté », la guerre aux pauvres
Il y a pire encore. Le champ d'action du ministère de la Santé et des Services sociaux est immense : il chapeaute une dizaine d'agences, dont la Food and Drug Administration, les Centers for Disease Control, les Centers for Medicare and Medicaid Services, les National Institutes of Health, etc. Avant même d’entrer en fonction, RFK a annoncé qu’il procéderait (à la tronçonneuse, comme avec la baleine d'antan ?) au licenciement massif de 600 personnes parmi les chercheurs et employés des Instituts nationaux de la santé (le plus important d’entre eux et l’Institut national du Cancer). Il ne fait pas davantage mystère de son intention de supprimer plusieurs départements de la Food and Drug Administration, dont celui qui s’occupe des normes nutritionnelles, ou encore (et surtout ?) de démanteler les programmes de sécurité sociale Medicare et Medicaid, créés en 1965 sous la présidence de Lydon Johnson dans le cadre du programme de « guerre contre la pauvreté ». Soixante ans plus tard, avec Kennedy-Trump, ce sera plutôt "guerre aux pauvres". Ceux d’entre eux qui ont cru bon voter pour Trump vont sentir leur douleur passer. Littéralement.
Mais faut-il s’en étonner ? La « feuille de route » de Robert F. Kennedy correspond en tout point au chapitre santé du « Project 2025 », ce programme de près de 900 pages concocté par la Heritage Foundation, un puissant lobby ultra-conservateur (pour rester modéré) qui avait déjà façonné la présidence de Ronald Reagan, au début des années 1980. Ce think tank est aujourd’hui dirigé par Kevin D. Roberts, membre de l’Opus Dei, qui a la vision d'un gouvernement dont la fonction serait d'exécuter la « colère de Dieu sur le mal ». « Nous sommes en train de vivre la deuxième révolution américaine », déclarait-il en juillet 2024. Celle-ci, ajoutait-il, « restera sans effusion de sang… si la gauche le permet. »
Kevin Roberts, président de la Heritage Foundation, architecte du "Projet 2025". Photo DR
Pendant la campagne présidentielle, Donald Trump avait feint de prendre ses distances avec le "Project 2025" : « Je ne l'ai pas vu, je n'ai aucune idée de qui est derrière ça », assurait--il. Pourtant, en avril 2022, il déclarait que le travail de la Heritage Foundation posait les bases « pour ce que notre mouvement fera » lors d'un second mandat. Certains mots, sans doute, doivent être maniés avec précaution. Ainsi, celui de fascisme. Mais on aurait tort de continuer à parler de la Heritage Foundation comme d’un "cercle de réflexion conservateur" et à simplement qualifier Donald Trump de "populiste". On aurait tort de ne voir dans les nominations de la pro-russe et pro-Assad Tulsi Gabbard à la direction du renseignement national, du zinzin Matt Goetz à la Justice, du fondamentaliste Pete Hegsteh à la Défense, d’un défenseur du lobby des armes à l’environnement, d’un pourfendeur de métèques à l’Immigration, ou d’une girouette aux Affaires étrangères (voir nos dernières publications), et à présent du tronçonneur complotiste Robert F. Kennedy, comme autant de trublions réunis au casting d’une série B pour Netflix.
Avec les bons auspices d’Elon Musk, envoyé en opération commando par une grande partie des manitous de la tech et de la Silicon Valley (on en reparlera dans un prochain épisode de cette "suite américaine"), il s’agit de prendre en otage la démocratie américaine et d’inventer une sorte de fascisme 2.0.
En tout cas, comme l’écrit l’historien Timothy Snyder dans sa dernière chronique (ICI), postérieure à celle que nous avons traduite et publiée (ICI), « les candidats de Trump constituent une tentative de détruire le gouvernement américain », et au-delà du seul gouvernement américain, une tentative pour « décapiter » l’État de droit. Quelles que soient les réserves que nous pourrions formuler sur ladite "démocratie américaine", nous aurions tort, en effet, de considérer que les "frasques" de Donald Trump ne concernent que les États-Unis. Une nouvelle guerre mondiale est à l’œuvre, culturelle et pas seulement.
Jean-Marc Adolphe
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Comment pourrions nous encore considérer les USA comme le Phare du Monde libre??? L'Heritage Foundation et la Russia House étaient toutes deux des lieux de rencontres des conservateurs les nationalistes, populistes et religieux. On y retrouvera un prédicateur d'une grande influence (Weyrich) et même Primakov, l'espion des espions... Un excellent documentaire en dénoue les ficelles , une espion fandateur Lozensky ttps://www.heritage.org/europe/report/whos-who-primakovs-new-russian-government-0 et sur Arte https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/6569114-operation-trump-les-espions-russes-a-la-conquete-de-l-amerique.html