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Photo du rédacteurPilar Fuentes

Quetzal, l'«oiseau sacré»



Selon la légende, en 1525, lorsque les conquistadors espagnols ont massacré la cité maya de Xela-hu (aujourd'hui Quetzaltenango), les quetzals ont quitté les forêts et se sont posés sur les cadavres, où ils sont restés toute la nuit. Ainsi, selon cette cosmovision, il s'agit d'un oiseau sacré, lié à l'au-delà, au ciel et au soleil.

Le quetzal, l'oiseau vénéré par les indigènes précolombiens, est en danger d'extinction dans plusieurs pays d'Amérique centrale, sauf au Costa Rica, où les conditions climatiques de ses forêts nuageuses lui sont favorables : l'habitat du quetzal est constitué de zones denses et couvertes de végétation. Il n'aime pas le soleil, c'est pourquoi il doit être aperçu à l'aube, lorsque la canopée est couverte de brume et que la température est basse.

Les quetzals ne peuvent pas vivre en captivité ; lorsqu'ils sont capturés, ils cessent de manger jusqu'à ce qu'ils meurent, et ils ont besoin d'être dans leur habitat naturel pour se reproduire. Pendant la saison des amours, les mâles se dotent de longues plumes caudales irisées qui peuvent atteindre un mètre de long. Dans les cultures mayas et aztèques, elles étaient utilisées pour orner les coiffes royales. Les oiseaux étaient capturés puis relâchés afin que leurs plumes puissent repousser, car il était interdit de les tuer.


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