CHRONIQUE Mars 2026, ce n'est pas encore demain la veille. Pourtant, à gauche, la bataille des prochaines élections municipales a déjà commencé. Analyse historique et décryptage, par Michel Strulovici.
« Ne deviens pas maire si tu ne veux pas voir du crottin de cheval devant ta porte »
Proverbe créole
Le "campisme", à la mode mélenchoniste, vit aujourd'hui son délitement. L'union de la gauche, des écologistes et des insoumis, scellée par nécessité électorale sous l'oriflamme de ces derniers, lors des dernières élections législatives, est à l'agonie. En portent témoignage les injures de circonstance de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de ses ex-partenaires, qu'il accuse ouvertement de « trahison » et de « forfaiture ». Depuis plusieurs mois déjà, le leader des Insoumis prépare de fait l'explosion de l'alliance du Nouveau Front populaire. Le vieux et matois politicien sait que celui qui, dans l'opinion de gauche, porterait le poids de la faute de la division, devrait en payer le prix fort. Ce qui se manifeste publiquement répond à des tactiques datant de plusieurs années déjà, dans les coulisses de la politique.
Comme dans le wayang kulit, ce théâtre d'ombre indonésien, nous sommes fascinés par les images projetées, pendant que le Dalang, le maître de cérémonie et manipulateur de marionnettes, s'agite en coulisses.
François Bayrou au conseil municipal de Pau, le16 décembre 2024, devant le portrait en pied du "bon roi" Henri IV.
Photo Cyril Garrabos / "La Vie Économique"
Au-delà des péripéties qui marquent les négociations complexes autour de la survie du gouvernement actuel et de son programme, les élections municipales restent la prochaine étape d'importance d'une tumultueuse vie politique. C'est ainsi qu'il faut comprendre les bras de fer qui opposent les uns et les autres, à gauche comme à droite, dans leurs diverses composantes. C'est ainsi qu'il faut comprendre, en outre, les raisons du premier "acte officiel" de François Bayrou lors de son accession au poste de premier ministre. Pour le politicien d'expérience qu'il est, le choix de "trôner" à Pau plutôt que d'assister à une réunion de crise à Paris, voire de partir d'un coup d'aile vers Mayotte dévastée était un message assumé : au-delà de l'agitation du microcosme parisien et des plateaux des télés à la minute, la "manière Bayrou" voulait donc, dès l'abord, faire sens.
L'image qu'il préféra donner fut théâtrale : lui, entouré des siens du conseil municipal de Pau, sous le portrait en pied du bon roi Henri IV. Pour envoyer un message à la nation, François Bayrou, en fin lettré, a lu Shakespeare et a retenu ce message du monologue dit "des sept âges de l'homme" dans la pièce Comme il vous plaira (As You Like It): « All the world's a stage, / And all the men and women merely Players ; / They have their exits and their entrances, / And one man in his time plays many parts... » (« Le monde entier est un théâtre, / Et les hommes et les femmes ne sont que des acteurs ; / Ils ont leurs entrées et leurs sorties. / Un homme, dans le cours de sa vie, joue différents rôles... »)
La mise en scène choisie par François Bayrou, sitôt appuyée par la volonté affirmée de rester maire de Pau, et de désormais défendre le cumul des mandats pour répondre à "la fracture" entre les "cercles de pouvoir" et les citoyens, en dit long sur l'importance politique que le nouveau premier ministre accorde à l'enracinement provincial. « C'est ici que devrait vivre le pouvoir », signifie-t-il en revivifiant le vieux rêve "girondin" qui habite toujours une notable partie des Français. Et ce message à la nation se voulait aussi, à bon entendeur salut, contre-pied absolu à la start up nation du Président qui venait de le nommer, un peu contraint forcé, dit-on.
François Bayrou sait l'importance accordée dans notre pays, et depuis longtemps, aux institutions de proximité. Il connaît la force de leur enracinement dans notre inconscient collectif. Son "message à la nation" fut donc conjugué à l'accent du pays, en nous disant : je me présente à vous tel que je suis profondément, un homme de la province. Et le sous-texte du message susurre à l'oreille : Paris, c'est à dire le monde de l'entre-soi, ne comprend rien à la "nature" de notre pays, cette réunion de 35.000 unités municipales, briques fondamentales du vivant national...
Étienne Marcel coiffant de son chaperon le dauphin, futur Charles V, pour le garantir des violences des émeutiers parisiens,
par Lucien-Étienne Melingue (1879).
L'histoire des sociétés modernes débuta avec les cités-États, pour s’accélérer dès le XIIe siècle. La bourgeoisie naissante tenta alors de gérer les communes et de les organiser en rupture avec le pouvoir féodal. Commença alors la montée en puissance du pouvoir des prévôts des marchands au détriment des agents royaux ou féodaux.(1) Marx et Engels ont synthétisé de belle manière cette irruption politique : « c'est ainsi que les habitants des villes d’Italie et de France appelaient leur communauté urbaine, après avoir acheté et arraché à leurs seigneurs féodaux leurs premiers droits à l'administration autonome. » (2)
La geste d'Étienne Marcel (dont les images d'Épinal figuraient dans nos livres d'histoire et dont l'emblématique statue équestre trône face à l’Hôtel de Ville de Paris) résume bien les contradictions de classes de l'époque. Elle est exemplaire de ce combat pour le pouvoir dans la commune qui devenait le centre réel de décision. Né au tout début du XIVe siècle, à l'époque où Philippe Le Bel instaure les états généraux, une assemblée réunissant les trois ordres (les états) de la société, Étienne Marcel, marchand fortuné, parisien, est issu du grand patriciat urbain proche du pouvoir (3). Il est célébré pour sa défense des petits artisans et compagnons qui forment le gros des classes dynamiques de l'économie citadine.
Comme Prévôt des marchands de Paris (4), Étienne Marcel prend la tête d'un mouvement réformateur qui cherche déjà à instaurer une monarchie française contrôlée. Et en 1357, alors que Jean le Bon a été fait prisonnier par les Anglais, à la suite de sa défaite à Poitiers, il affronte directement le pouvoir royal exercé par le dauphin Charles, le futur roi Charles V. Le conflit devient une guerre civile ouverte, qui va tourner en faveur du Dauphin. Étienne Marcel est assassiné le 31 juillet 1358 par des bourgeois parisiens qui lui reprochent d'être allé trop loin dans l'opposition à la monarchie et l'accusent d'avoir voulu livrer la ville aux Anglais.
La commune, comme enjeu de pouvoir, n'a pas seulement concerné la France mais aussi la Grande-Bretagne, où le Parlement se nomme d'ailleurs "House of commons". Au même rythme qu'en France, le pouvoir politique de la bourgeoisie des villes tend à s'imposer et revendique des prérogatives étendues pour les municipalités elles-mêmes et leurs représentants au sein du Parlement : la Chambre des Communes est formée de chevaliers (représentant la population des comtés) et de bourgeois (représentant la population des bourgs). Au cours du règne d’Édouard III, cette souveraineté siège déjà, de fait, au Parlement. C'est à cette période que, bien que restant subordonnés à la fois à la Couronne et aux Lords, les parlementaires de la Chambre des communes tentent de créer de nouveaux espaces de pouvoir, rognant le pouvoir royal. Au cours de la session parlementaire du 28 avril au 10 juillet 1376, le président de la Chambre des communes, Sir Peter de la Mare, se plaint de taxes trop lourdes, exige une plus grande lisibilité des dépenses royales et remet en cause la gestion des dépenses militaires du roi. Les parlementaires de la Chambre des communes s'opposent même à la nomination de certains des ministres proposés par le Roi (procédure d'impeachement).
Avec 38 lettres et 7 tirets, Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, dans la Marne,
est la commune de France avec le nom le plus long...
Ce rapport à la commune, lié à l’essor de la démocratie, a marqué avec ces batailles, souvent violentes, les consciences occidentales. Et cette brique fondamentale de l'organisation politique et sociétale de la nation, a résisté à de nombreuses tentatives de dissolution. Ainsi, au lendemain de la nuit du 4 août 1789 qui vit, en France, tout privilège être aboli, la volonté des Constituants frappa également « chaque commune, communauté villageoise, ville, paroisse ou prévôté qui voit ainsi disparaître ses statuts, ses libertés et ses spécificités… autant de droits souvent conquis de haute lutte contre les pouvoirs féodaux au Moyen-Age », remarque Eric Landot dans son Histoire des maires. (5)
Les Constituants se divisent alors sur la méthode pour établir une nouvelle organisation administrative du pays. Comme le rappelle Eric Landot : « Au plan juridique et administratif, dès le 5 août 1789, il n’existe plus de pouvoir local. Reste donc à rebâtir sur les décombres du passé. Les hommes de 1789, fils du "siècle des Lumières", sont rationalistes, parfois même à l’extrême. On voit ainsi les députés rivaliser d’esprit mathématique dans leurs projets pour la France. Pour les uns (Duport, Sieyès, Thouret...), c’est géométriquement qu’il faut découper la France. On doit instaurer de grands carrés pour créer une nouvelle institution qui sera baptisée le "département". Ces grands carrés devront être eux-mêmes subdivisés en d’autres carrés, les "cantons", qui seront également composés de "communes" carrées. Pour chaque strate, les dimensions de ces carrés devront être égales et présenter des angles rigoureusement droits ! Pour d’autres, tel Barère (voir aussi les anciens projets de Lally Tollendal…), le nouveau découpage doit plutôt reposer sur une égalité arithmétique du nombre d’habitants entre collectivités de même strate. Seul, ou presque, Mirabeau fait résonner sa voix de tribun en faveur d’un découpage assis sur l’histoire et sur la géographie physique : maintien des anciennes provinces, subdivisées en nombreux départements, au sein desquelles il serait créée une commune pour chaque communauté, paroisse ou commune préexistante (…) Mirabeau parvient à convaincre les députés d’adopter l’article 7 de la loi du 22 décembre 1789 : "Il y aura une municipalité en chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne". »
Nul ne peut jouer avec le passé et les révolutionnaires d'alors n'en font pas "table rase". Cette "résistance" communale tient jusqu'à aujourd'hui, malgré de nombreuses lois qui ont tenté d'aménager leur nombre et leur pouvoir en faveur d'une intercommunalité ou d'un rôle accru dévolu aux régions et aux départements. Eric Landot en tire la leçon : « L’histoire continue. Mais, là encore, gageons que l’État ne réussira pas plus à conduire la majorité des élus et des territoires là où ceux-ci ne voudraient pas aller qu’il n’a su le faire dans les décennies et les siècles passés. »
La réussite de la commune dans notre pays est phénomène de longue durée. En 1790, la France comptait 44.000 communes. Au 1er janvier 2023, on recensait 34.945 communes ainsi réparties : 32.000 communes rurales (ayant moins de 2.000 habitants) et, à l’autre bout de l’échelle, 941 villes de plus de 10.000 habitants, regroupant à elles seules plus de la moitié des habitants du pays. Cet aménagement administratif et politique du territoire représente un cas très particulier en Europe. L'Allemagne ne compte qu'environ 11.000 communes, l'Espagne et l'Italie environ 8.000 ; seulement 589 en Belgique... À elle seule, la France représente 40% de la totalité des communes de l'Union européenne.
Une telle réussite, qui perdure, doit beaucoup au rapport de proximité entre les édiles municipaux et les citoyens. Car les Français plébiscitent leur maire : 65% les apprécient, seuls 28% en ont une mauvaise opinion. Les maires écrasent en popularité les présidents de région (39% de bonnes opinions), de départements (37%) tout comme les députés (38%) et les sénateurs (27%). Ce sondage de novembre 2023 (Odoxa) est confirmé par un sondage de l'IFOP du 19 novembre 2024 qui indique qu'« une large majorité des électeurs est satisfaite de son édile. Cette satisfaction se décline selon l’étiquette politique et la personnalité du maire. Ainsi les électeurs font davantage confiance à un maire âgé de plus de 35 ans (71 %) qu’un maire plus jeune (61%). »
Dès lors, il est aisément compréhensible que la "possession" politique des municipalités soit un enjeu électoral majeur. C'est en exerçant le pouvoir municipal que les partis démontrent le plus aisément leur crédibilité, leur savoir faire.
Selon une récente étude de l'IFOP (12 décembre 2024), les Français placent en tête de leurs attentes, pour les futures élections municipales, la santé et l’offre de soins, reléguant à la deuxième place la sécurité. Ces électeurs, selon une autre étude de l'IFOP (18 octobre 2024) portant sur les maires et l'intercommunalité, ne s'en tiennent pas à la bonne mine des équipes sortantes ou de leurs concurrents. Ils jugent sur pièces. Ainsi : « 77% des Français détermineront leur choix en fonction du programme et des projets des listes candidates et 68% seront attentifs au bilan de l'équipe municipale sortante. La personnalité des candidats au poste de maire comptera, elle, pour 61% des électeurs. »
Cette dernière réponse entérine le fait que nous vivons toujours et, peut-être plus qu'autrefois, dans des temps de personnalisation des pouvoirs, ici comme ailleurs dans le monde. « Il n'est pas de sauveurs suprêmes, ni Dieu, ni César, ni tribun », chantaient les révolutionnaires qui entonnaient L'Internationale en espérant un monde de démocratie généralisée où « chaque cuisinière doit apprendre à gouverner l’État » comme l'annonçait Lénine, qui devint lui-même une icône absolue !
L'étiquette politique des listes en présence influera sur le vote de (seulement, pourrai-je dire) 42% des électeurs. Exception faite pour les grandes métropoles où 55 % disent voter en fonction de l'appartenance politique des candidats. Le résultat des élections municipales est donc un moment de choix qui permet de comprendre, en partie, l'état réel de l'opinion et quelle force politique peut diriger les coalitions victorieuses. Mais l’intérêt pour les gagnants de ces élections municipales réside également dans ce que permettent (rapportent ?) de telles victoires. Pour la force politique dont le maire est issu, cela donne une possibilité notable de s'implanter et de transformer des élus en militants permanents, en cadres et donc de faire prospérer localement le parti.
A Montpellier, "priorité" de LFI pour les prochaines élections municipales,
vive passe d'armes entre le maire (PS) Michaël Delafosse et la députée insoumise Nathalie Oziol.
L'enjeu est donc décisif pour nombre de forces politiques, vital pour d'autres, tout particulièrement dans les communes de 100.000 habitants et plus. Le Parti communiste gardera-t-il son unique bastion de Montreuil-sous-bois ? Qu'en sera-t-il pour les huit maires écologistes aujourd'hui à la tête de grandes villes ? Le Parti socialiste, qui semble avoir retrouvé quelques forces à la suite des dernières élections européennes et législatives, sera-t-il en mesure de conquérir de nouvelles municipalités, au delà des quatorze villes de plus de cent mille habitants qu'il gère déjà ? La France insoumise, qui n'en gère aucune, pourra-t-elle ainsi s'implanter localement ? Et le Rassemblement national brisera-t-il le "plafond de verre" qui, jusqu'alors, ne lui offre que des villes de dimension moyenne (Hénin-Beaumont, Fréjus, Perpignan, Moissac, Villers-Cotterets...) ?
Dans les coalitions qui se veulent unies, tout du moins en apparence, les couteaux sont tirés depuis plusieurs mois.
La situation à Montpellier est exemplaire de ce qui s'annonce à gauche. En avril dernier, la vice-présidente écologiste de la métropole, Coralie Mantion, avertissait déjà par le biais d'un simple tweet : « Rien ne va plus avec le socialiste Michaël Delafosse. (...) Nous avons acté notre sortie de la majorité, parce qu’il y a rupture du contrat ». Cette fracture politique s'est agrandie en novembre dernier, avec Nathalie Oziol, députée LFI de la deuxième circonscription de l’Hérault, qui a ainsi justifié sa candidature aux prochaines élections municipales : « Avec Michaël Delafosse, nous ne sommes pas d’accord sur grand-chose (…) Il est anti-écologie ». (En sous-main, LFI reproche surtout au maire de Montpellier d'être "sioniste" et "islamophobe").
La candidate insoumise, selon Libération, annonce la couleur : « la France Insoumise fait de Montpellier une priorité pour les élections municipales. L’année 2026 marquera une nouvelle étape de notre mouvement politique pour ses dix ans. Nous avons l’ambition de conduire des listes dans le plus grand nombre de villes possible : Montpellier, Marseille, Perpignan, Toulouse, Béziers (...) ». A cette liste, l'hebdomadaire Politis ajoute les villes d'Avignon, Lille, Rennes, Paris, Saint-Denis, Strasbourg, Grenoble, Vénissieux, La Courneuve. Contre la droite, parfois, mais surtout contre le PS, le PCF et les Verts. Comme l'écrit Libération : « Drôle de conception de l’Union, alors que LFI au niveau national ne cesse de vanter les mérites du Nouveau Front Populaire. »
A gauche, les couteaux sont donc tirés et cette volonté du coucou insoumis de s'installer dans le nid de ses alliés explique en grande partie la distance prise entre ceux-ci et Mélenchon sur nombre de sujets stratégiques. Le Parti socialiste, souvent appelé le "parti des élus", le Parti communiste qui, en perdant ses dernières municipalités subirait là un coup certainement fatal, les écologistes qui entendent bien préserver leur ancrage local, ne sont pas près de se laisser charmer par ces maître Pathelin d'aujourd'hui (6). Aussi les appels à l'union du dirigeant insoumis Eric Coquerel, qui vilipendait la veille ces mêmes partis, resteront évidemment lettre morte. Certains ont sans doute en mémoire cette apostrophe attribuée à Bertold Brecht : « Viens m'aider à faire un civet dit le cuisinier au lièvre. »
Michel Strulovici
NOTES
(1). Saint Louis décida de réformer la municipalité parisienne : les jurés des marchands de l'eau devinrent des échevins et leur chef prit le titre de prévôt des marchands de Paris. Ainsi, en 1263, la hanse parisienne élut une première municipalité composée d'un prévôt des marchands, Évrard de Valenciennes, assisté de quatre échevins.
La compétence du prévôt des marchands était théoriquement limitée aux affaires de la marchandise, mais la charge acquit progressivement un rôle politique en raison de ses forts liens avec la bourgeoisie parisienne dont il défendit les privilèges auprès de la royauté. » (Wikipedia)
(2). Voir la note de Engels de 1888 pour l'introduction allemande du Manifeste communiste.
(3). Christian Amalvi, "Le mythe d’Étienne Marcel. Les interprétations controversées du meurtre d’Étienne Marcel le 31 juillet 1358, de la fin du XVIIIe siècle au début du XXIe siècle", Cahier de Recherches médiévales et Humanistes n° 34, 2017, pp. 107-125.
(4). Voir le compte rendu par Olivier Canteau de l'important travail de Boris Bove : Dominer la ville : prévôts des marchands et échevins parisiens de 1260 à 1350, Bibliothèque de l’École des chartes, 2005. Y est notamment expliqué le rôle et la puissance de classe des prévôts. Ceux-ci ne représente, de fait, que les 1% des parisiens les plus fortunés, dont la puissance financière provient de l'exploitation des fermes, rente et possession d'immeubles , de leur activité spéculative, de la production et du commerce et de leur activité banquières. (ICI)
(5). Journal des Maires, novembre 2010.
(6). Dans La Farce de Maître Pathelin, pièce de la fin du Moyen Age, Maître Pathelin, avocat rusé, anciennement populaire mais désormais sans cause, décide de refaire sa garde-robe sans que cela lui coûte un sou. Il dupe et vole le drapier Guillaume Joceaume ; Pathelin emporte une pièce de tissu et invite le marchand à venir se faire payer chez lui. Devant Guillaume, Pathelin et sa femme Guillemette jouent la comédie du mourant et de la femme en pleurs, et Guillaume repart en courant. Il croit que c'est le diable en personne qui est venu lui jouer un tour. (Wikipedia)
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