top of page
Photo du rédacteurLa rédaction

Les Pussy Riot : « Fuck Poutine »


Nadya Tolokonnikova, la chanteuse des Pussy Riot


La chanteuse du groupe de punk russe a lancé un appel afin de réunir 3 millions de dollars pour aider la résistance ukrainienne.


Cet article vous est offert par les humanités, média alter-actif. Pour persévérer, explorer, aller voir plus loin, raconter, votre soutien est très précieux.

Abonnements ou souscriptions ICI


« Fuck Poutine. J’espère qu’il va bientôt mourir », a lancé Nadya Tolokonnikova, la chanteuse des Pussy Riot, lors d’un concert à New York, samedi dernier. Opposantes notoires à Vladimir Poutine, les membres du groupe punk rock russe Pussy Riot ont aussi dénoncé haut et fort la guerre en Ukraine.

Libérée en 2013 après avoir purgé une peine de deux ans un dans ancien goulag soviétique, situé en Mordovie à 600 km à l'est de Moscou, Nadya Tolokonnikova a décidé d'aider la résistance ukrainienne à l'aide d'une levée de fonds cryptographiques. Selon elle, en vendant des NFT, c’est-à-dire des jetons non fongibles du drapeau ukrainien, qui pourrait réunir la somme de 3 millions de dollars en 24 heures. Cette opération se ferait sous l'égide de l'association caritative «Come Back Alive», « l’une des initiatives caritatives et bénévoles ukrainiennes les plus efficaces et transparentes. »

« Notre objectif est d’utiliser ce que nous savons faire, le web3, pour aider les Ukrainiens à faire face à l’invasion russe de leur pays, ont tweeté les Pussy Riot à propos d’UkraineDAO. Il s’agira d’un NFT du drapeau ukrainien. »

La campagne de fonds a toutefois été aussitôt suspendue par la plateforme Patreon au motif que Come Back Alive "recueillait des dons afin de distribuer des gilets pare-balles, des kits médicaux et des casques aux soldats ukrainiens", et que "Patreon n'autorise aucune campagne impliquée dans la violence ou l'achat d'équipements militaires, quelle que soit leur cause". Patreon Inc. est un site Web de financement participatif basé à San Francisco et créé par le musicien Jack Conte et le développeur Sam Yam en 2013.


L’un des derniers clips des Pussy Riot s’intitule « Panic Attack ».

« Après avoir passé deux ans dans un camp de travail, je lutte toujours contre des problèmes de santé mentale », confie Nadya Tolokonnikova. « Les traumatismes, la peur et l'insécurité ne disparaissent jamais complètement, provoquant des épisodes de dépression et une profonde anxiété. PANIC ATTACK est né du fait que j'ai regardé le mur pendant 24 heures au milieu de la pandémie, me sentant totalement impuissante. J'essayais d'écrire quelque chose d'édifiant pour encourager les gens à traverser les moments difficiles. Mais je ne faisais qu'échouer, encore et encore. Par magie, à la seconde où je me suis permis d'être honnête et d'écrire sur le désespoir que je vivais, j'ai écrit le morceau en une demi-heure.

La dépression est un fléau du 21ème siècle, et elle me dit qu'il y a quelque chose de cassé dans la façon dont nous nous traitons les uns les autres. La vidéo "PANIC ATTACK" reflète l'objectivation des êtres humains, la solitude, la déconnexion de l'environnement, et cela nous rend malheureux. Et c'est nous qui l'avons causé de nos propres mains - c'est pourquoi à la fin de la vidéo, je me bats avec mon propre clone. »



1 023 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comentarios


bottom of page