top of page
Photo du rédacteurJean-Marc Adolphe

Le chœur de la Luzège

Dernière mise à jour : 23 juin

En Corrèze coule la Luzège, rivière qui prend sa source dans le Massif central, et rejoint un peu plus loin la Dordogne, au sein de laquelle elle se fond. Dérivée du celte « luzit », son étymologie signifie « la rivière qui luit ». La Luzège, c’est aussi un festival de théâtre itinérant, créé en 1986 à l'initiative de Roger Ponty et René Breuil, alors maires de Lapleau et de St-Pantaléon-de-Lapleau. La direction artistique du festival, assumée pendant 33 ans par l’écrivain et metteur en scène Philippe Ponty (dans un entretien pour « La Montagne », en janvier 2019, il racontait quelques beaux souvenirs lés à cette période), a été transmise en 2019 à un collectif de quatre jeunes artistes : Clémentine Haro, Fabrice Henry, Romane Ponty-Bésanger et Vincent Pouderoux.


Dans le contexte de la crise sanitaire, il fut un temps envisagé l’édition 2020 du festival. Mais celle-ci aura finalement lieu, sous un titre de circonstance, « Vents contraires », bien évidemment en jauge réduite et dans le respect des mesures de protection. Un seul spectacle à l’affiche : « La Tempête » de Shakespeare, qui sera proposée gratuitement, du 31 juillet au 16 août, en plusieurs lieux du territoire. (Programme du festival La Luzège : ICI).


L’équipe de la Luzège s’est associée avec le Bottom Théâtre, créé en 1999 à l'initiative de Marie Pierre Bésanger, compagnie dont la démarche et les esthétiques impliquent au cœur du processus de travail des gens n'ayant pas le théâtre pour horizon ; et avec la FAL 19 (Fédération des Associations Laïques de Corrèze, affiliée à la Ligue de l’enseignement, qui invite les citoyens à s’associer pour, notamment, permettre à chacun d’accéder, tout au long de sa vie, à l’éducation et à la culture afin d’exercer pleinement sa citoyenneté, mais aussi -entre autres- pour s’impliquer dans un développement durable et solidaire de la planète.


Un chant rythmique forme chœur. Quelque chose vient, « subiendo ». Littéralement : cela monte. Des entrailles de la terre, ou peut-être, de la rivière qui coule non loin. La chanteuse et musicienne colombienne Tata Castañeda, cofondatrice du groupe La Guaneña, accueillie en résidence cet été à la Luzège, veille au grain du rythme.


En humanités mêlées.




Mots-clés :

194 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comentarios


bottom of page