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Photo du rédacteurJean-Marc Adolphe

365 jours à tes côtés, Ukraine



Une guerre en Europe, et puis quoi encore ? Pris au dépourvu, nous l'avons été, comme beaucoup. Mais dès le 25 février, les humanités ont su éditorialiser la solidarité avec l'Ukraine agressée. Portraits, reportages, portfolios, enquêtes au long cours, documents historiques..., comment avons-nous rendu compte, pendant toute une année, du conflit et de ses à-côtés. Petit regard dans le rétroviseur, en distinguant quelques publications saillantes.


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« Si vous regardez l’histoire, si vous lisez des livres, il y a 300, 400 ans, c’était déjà la même chose. Les Russes sont des écorcheurs ! » C’était le 25 février 2022, voici un an. « Et pourtant, je suis russe », ajoutait Vladimir Levachov, 62 ans. Ce cri de rage venait de Tchouhouïv, à 30 kms de Kharkiv, à l’est de l’Ukraine, copieusement bombardée dans la nuit du 24 au 25 février. Premières cibles, premiers morts de ce que Poutine appelle encore, un an plus tard, une "opération militaire spéciale". Premier instantané, sur les humanités (ICI), d’une guerre qui n’allait cesser de déployer son cortège de bombardements, destructions et crimes en tous genres.

Le despote du Kremlin prévoyait d’atteindre Kyiv en trois jours, et de faire du futur de l’Ukraine table rase. Ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé. On l’a dit et redit, Poutine s’attendait à ce que les soldats russes soient attendus comme des "libérateurs" sur ces terres qu’il considère comme la « Petite Russie ». Au lieu de cela, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky refusait la fuite en taxi que lui proposaient les Occidentaux, un formidable mouvement de résistance civile, populaire, se formait dans toute l’Ukraine. Nous en avons rendu compte dès le 28 février, avec un reportage dans le petit village de Hushchyntsi, au centre du pays : « une cinquantaine de personnes ont assemblé des cocktails Molotov et empilé des rondins et des sacs de sable dans des bunkers de fortune, tandis que les enfants couraient partout et que les femmes préparaient des repas faits maison. Il s'agissait d'hommes et de femmes de la région formés en unités d'autodéfense dans les villages de la région de Vinnytsya, dans le centre de l'Ukraine, devenus silencieux et sombres lorsque les lampadaires se sont éteints. Ils se tenaient au bord des routes, sous un ciel très bas parsemé d'étoiles brillantes. » (ICI).


Venus d’autres pays, des engagés volontaires ont rejoint la résistance ukrainienne .Le 1er mars, le premier Français à rejoindre les rangs de ces engagés volontaires s’appelle Florent Coury : « En 48 h, il a résolu la question qui a taraudé nombre d'Européens en âge de combattre. Ceux du moins qui, face à l’invasion brutale et barbare, ont eu, par conscience politique, par refus de l’injustice ou simplement par goût de la liberté, l’Ukraine au cœur, à l’esprit et à l’âme, selon la belle formule de Catherine Deneuve lors de la Mostra de Venise », écrit Pierre Raiman en chroniquant le livre publié par Florent Coury en septembre dernier (ICI).

Le drapeau ukrainien est hissé au-dessus d'un poste de contrôle établi au début de l'invasion russe, à Hushchyntsi, au centre de l’Ukraine.


Les plans de Poutine, donc, ont été défaits. Ce « fiasco du blietzkrieg », une grande enquête du Washington Post, que nous avons traduite et publiée fin août, est venu en dévoiler les arcanes (ICI). Quelques jours plus tôt, le même Washington Post avait plongé dans les coulisses des semaines et des mois qui ont précédé l’invasion de l’Ukraine par la Russie : un passionnant document historique que nous avions, là, aussi jugé important de traduire et publier (ICI).

Nous poursuivrons ce travail de fouille historique, dans les prochains jours, avec une histoire inédite des mouvements séparatistes dans le Donbass.

« Effacer l'Ukraine, purement et simplement »

Pour qui voulait faire preuve d’un peu de lucidité, il était clair, dès le début de l’invasion russe, que sous prétexte de "démilitarisation", et de "dénazification", Vladimir Poutine n’avait d’autre but que « d’effacer l'Ukraine, purement et simplement », comme l’écrivait au premier jour de l’invasion le poète et traducteur André Markowicz : « D’abord, il veut, d’une façon ou d’une autre, recréer l’URSS, et empêcher toute possibilité de développement séparé pour les pays de la sphère d'influence de l’URSS. — La Biélorussie est déjà, dans les faits, partie intégrante de la Russie. — L'Ukraine résistait, en essayant, contre vents et marées, dans des difficultés sans nom, de développer un état démocratique. C’est cela, surtout, qui est radicalement inacceptable pour Poutine. La démocratie. »

Cette lucidité, nous l’avons partagée dès le 25 février (ICI), avant de donner écho, plus tard, à deux autres chroniques d’André Markowicz, parmi celles, toujours incisives et éclairantes, qu’il publie tous les deux jours sur sa page Facebook. Cette guerre, écrivait-il fin juillet, est le miroir de ce qu’est la Russie,le miroir « de la nature de son régime, de son idéologie, impérialiste et raciste ; de sa corruption, radicale, totale. Un miroir de la misère de sa population en dehors de quelques grandes villes : plus de 80% des morts russes répertoriés ne sont pas "russes", mais appartiennent à d’autres nationalités, qui vivent dans la misère et pour lesquelles l’armée est, le plus souvent, le seul moyen non pas d’en sortir, mais de gagner au moins quelque chose. La Russie s’est révélée pour ce qu’elle a toujours été : non pas un pays uni, mais un pays colonial, qui s’est agrandi par la conquête et l’annexion. » (ICI).

Et encore, le 21 septembre, au lendemain de la découverte de charniers à Izioum (ICI) : « cela n’était pas le fait de débordements d’une soldatesque mal contrôlée. Il faut le rappeler encore et encore, il s’agit là de l’application d’une doctrine, d’une politique expliquée, dès le début du mois de mars, par TimoféÏ Serguéïtsev, dans un texte dont il devra répondre devant le tribunal du monde comme Streicher à Nuremberg. Punir les Ukrainiens de ne pas comprendre qu’ils sont des Russes et les maintenir, pendant une génération, dans les ruines, pour qu’ils comprennent qu’il vaut mieux qu’ils comprennent, et pour laisser, en une génération, se développer une âme d’esclave dans les gens, parce qu’il ne faut surtout pas leur laisser la moindre possibilité de faire quoi que ce soit par eux-mêmes. »


Cette tribune de Timofeï Sergueitsev à laquelle fait référence André Markowicz, nous l’avions repérée dès sa publication par l’agence officielle russe RIA Novosti et aussitôt traduite et publiée (« Le Mein Kampf » de Poutine »), tant il nous était paru essentiel de dévoiler le substrat "idéologique" qui allait fonder l’invasion de l’Ukraine et "autoriser", au nom de la « dénazification », les atrocités que l’armée russe allait laisser dans son sillage, qu’il s’agisse de cibles civiles (vu qu’ « une partie importante des masses populaires (…) sont des nazis passifs ») et même de déportations d’enfants (Sergueitsev parle du « temps d’une génération, 25 ans »). Mais s’il est l’idéologue de la « dénazification », un thème qu’il n’a cessé de marteler depuis 2014, Timofeï Sergueitsev est aussi l’un des premiers à dire alors explicitement qu’au-delà de la seule Ukraine, c’est l’ensemble du monde occidental qui est visé : « Il faut procéder à un nettoyage total. (…) Ce n'est pas seulement la "version Bandera" de l'Ukraine nazie qui sera éradiquée, mais aussi et surtout le totalitarisme occidental, les programmes imposés de dégradation et d'effondrement des civilisations, les mécanismes de subordination à la superpuissance de l'Occident et des États-Unis. »

Il n’est pas inutile que cette tribune ait été lue, à ce jour, plus de 31.000 fois, alors que cette rhétorique de la « dénazification » et cette hargne d’une Occident corrompu, décadent, voire « sodomite », ont depuis lors irrigué le fiel des plus zélés propagandistes du Kremlin.


« Si nous le voulons, nous niquerons par-derrière l’Union européenne », éructait le 16 janvier dernier Vladimir Soloviev, présentateur d’un talk-show sur la première chaîne de télévision russe. Une semaine plus tard, le 21 janvier, il renchérissait : « L’Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie doivent devenir des provinces russes ! Guerre nucléaire : nous resterons la seule superpuissance ! Certains pays doivent être détruits ! Moscou dictera au monde entier ! […] Guerre d’anéantissement total ! Les États-Unis et Londres doivent être détruits ! » (…) Ou encore, le 18 mars : « Aucune sanction ne nous interdit pour l’instant de ne pas nous arrêter aux frontières de l’Ukraine, et perdu pour perdu, rien ne nous empêche de réduire le monde entier en cendres. Nous ne le ferons pas maintenant mais on va faire un gros ‘boum’, ça c’est sûr. »


Ce « delirium pas très mince », comme nous l’avons appelé après que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ait comparé les actions de l’Occident contre la Russie à celles d’Hitler contre les Juifs (ICI), s’est encore invité en octobre dernier à la Douma d’État, lors d’auditions parlementaires avant un projet de loi visant à renforcer l'interdiction de la propagande LGBT, où l’on a pu entendre l’homme d’affaires ultra-nationaliste Konstantin Malofeev, chef adjoint du Conseil mondial du peuple russe, déclarer : « une guerre est en cours, et le noyau de l'influence de l'ennemi est la sodomie » (ICI).

Illustration Kateryna Yastriebova / Creatives for Ukraine


Cette idéologie totalitaire, un nouveau mot est venu la désigner : le « ruscisme ». Nous avons traduit un long et passionnant essai du grand historien Timothy Snyder, spécialiste de l'histoire de l'Europe centrale et de l'Est et de la Shoah, qui explique toutes les nuances linguistiques de ce néologisme, qui contracte "Russie" et "fascisme", et souligne « l'inclinaison de la Russie vers le fascisme au cours de la dernière décennie : les cultes du chef et des morts, l'État corporatiste, le passé mythique, la censure, les théories du complot, la propagande centralisée et maintenant la guerre de destruction. » (Lire ICI, « les fachrusses, une nouvelle espèce inhumaine »).

Un fascisme qui passe, comme tous les fascismes, par le pillage et la destruction de la culture (ICI).


Pour les humanités, le journaliste, cinéaste et politologue franco-suisse Philippe Souaille a commenté l’enquête édifiante de Catherine Belton qui raconte la montée au pouvoir de Vladimir Poutine et d’un petit groupe d’hommes du KGB (ICI). Et lors du festival La Nuit des Ours, l’été à dernier à Vallorcine, le journaliste Dominique Derda, ancien grand reporter à France 2 et correspondant à Moscou, a décortiqué le mécanisme de la propagande qui façonne l’opinion publique en Russie (ICI).


« Et si la conquête territoriale, dont les objectifs initiaux semblent aujourd’hui réduits au seul Donbass, n’était que le paravent d’une jouissance fasciste de l’humiliation, orchestrée par Poutine depuis son palais-bunker du Kremlin ? », demandions-nous le 25 mai (ICI). Les multiples événements qui se sont succédé depuis lors, au-delà des destructions bien réelles qui ont eu lieu, n’ont fait qu’amplifier ce caractère d’une « guerre d’humiliation ».

Tatyana Petrovna, 72 ans, dans le jardin d'une maison de Boutcha où gisent les corps de trois civils.

Photo Daniel Berehulak / The New York Times


Exécutions sommaires de civils, mains attachées dans le dos, actes de torture… Les massacres de Boutcha, découverts début avril, resteront dans l’Histoire comme l’un des plus sinistres symboles d’une « culture de la cruauté » dont a fait preuve l’armée russe dès les premiers jours de l’invasion. Les autorités risses ont crié à la provocation, prétendu qu’il s’agissait d’une « mise en scène. Fin mai, une enquête approfondie du New York Times, que nous avons traduite et publiée, est venue attester de la responsabilité d’unités de l’armée russe dans ce crime de guerre (ICI). Il y a eu Kharkiv, "la nouvelle Alep" (ICI), Sievierodonetsk, Izioum (où nous avons révélé l’implication d’une division ouvertement néo-nazie de l’armée russe, ICI), Kramatorsk, Dnipro, et tant d’autres noms de villes-martyrs.


D’entre tous ces noms, un semble aujourd’hui oublié : Olenivka. Cette prison située près de Donetsk, qualifiée « d’enfer absolu » par Anna Vorosheva, accusée de "terrorisme" après avoir été arrêtée mi-mars à un check-point russe alors qu’elle tentait d’acheminer de l’aide alimentaire aux habitants de Marioupol, dont nous avons publié le témoignage glaçant (ICI), a été le théâtre d’un véritable carnage à l’aube du 29 juillet. Une cinquantaine de soldats ukrainiens qui y étaient prisonniers (dont beaucoup de défenseurs d’Azovstal après leur reddition) ont été tués par une explosion et un incendie (ICI). Sept mois plus tard, la Russie ayant obstinément refusé une inspection de l’ONU et de la Croix-Rouge, le bilan exact et l’origine de ce massacre n’ont toujours pas été formellement élucidés. Les Russes ont eu tout le temps nécessaire pour effacer les preuves de leur implication…

Vue de Marioupol, avant la guerre


On n’est pas près, en revanche, d’oublier le nom de Marioupol. Le 3 mars, l'armée russe revendiquait avoir encerclé Marioupol et pris le contrôle de localités environnantes. Dans la nuit du 4 au 5 mars, le maire de la ville annonçait que le port de Marioupol était sous « blocus » russe. Le ministère russe de la Défense annonçait le 5 mars vouloir mettre en place des couloirs humanitaires (maintes fois annoncés et entravés, et dont on sait aujourd’hui qu’ils ont permis de déporter des milliers d’habitants vers des camps de filtration, puis vers la Russie). Le 9 mars, l'armée russe bombarde la maternité de Marioupol et son hôpital pédiatrique....


Tout en laissant à d’autres le registre de l’info-connu, il nous est arrivé d’être aux avant-postes. Dès le 1er mars, nous alertions ainsi : « Retenez bien ce nom : Marioupol. C’est la prochaine cible de l’invasion russe en Ukraine » (ICI). Les faits ne nous ont hélas pas démenti. Nous avons aussi d’emblée senti que la photographie d’Evgeniy Maloletka, photoreporter pour Associated Press, d’une jeune femme enceinte transportée sur un brancard dans les décombres de la maternité de Marioupol, resterait comme l’une des images marquantes de la guerre en Ukraine (ICI). De plus, attentifs au meilleur du photojournalisme, nous avons été parmi les premiers à distinguer son auteur, depuis lors primé au festival Visa pour l’Image. Evgeniy Maloletka et son collègue reporter d’images Mstyslav Chernov, les deux derniers journalistes présents à Marioupol, ont ensuite livré un bouleversant témoignage sur l’exercice du photojournalisme en temps de guerre et sur les conditions dans lesquelles ils ont été exfiltrés in extremis de Marioupol, alors que les soldats russes étaient à leurs trousses (ICI).

Katya « oiseau d’acier », le 26 juin 2022 dans les humanités.


Dans l’enfer d’Azovstal, un oiseau chantait. C’était Katya « oiseau d’acier », engagée comme auxiliaire médicale dans l’armée ukrainienne. Nous avons raconté son histoire (ICI). Pour elle nous avons vibré, pour elle nous sommes inquiété pendant les longues semaines où elle a été détenue après l’évacuation de l’usine sidérurgique, et que ses proches n’avaient aucune nouvelle. Katya a enfin été libérée, et a pu retrouver ses proches.

De Marioupol, enfin, nous avons repris les sept séquences publiées sur Instagram par une autre Katya, une jeune femme de 27 ans : un récit, en mots et images, de ce qu’ont enduré pendant de longues semaines, les habitants de Marioupol (premier épisode ICI).


Il n’y a pas une seule manière de raconter une guerre, de faire sentir sa réalité. Faute d’avoir les compétences militaires pour analyser les stratégies à l’œuvre, faute de moyens pour entreprendre de véritables reportages de terrain, cela n’interdit pas de déployer des antennes, de garder contact avec des Ukrainiens, sur place ou exilés, et de tenir une veille éditoriale assez large mais sélective auprès de certains médias (y compris la presse officielle russe) comme des réseaux sociaux. Comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous avons appris à pratiquer un « journalisme en sources ouvertes » (voir « Les défis de l’investigation journalistique en sources ouvertes », dans la revue Multitudes, 2022). Cette forme d’investigation demande avant tout du temps, de la curiosité, de la ténacité, des valeurs qui ont un prix, mais ne sont pas encore cotées au CAC 40.

Le 23 mars, l'armée russe regroupe des habitants de Marioupol pour les diriger vers un "camp de filtration". Photo Reuters.


Cela a conduit un média encore bien modeste comme les humanités à révéler quasiment en exclusivité l’existence des "camps de filtration", en parvenant à localiser certains d’entre eux dès le 10 avril (ICI), et à repérer les premiers cas de déportation de civils en Russie. Le 22 avril, nous nous étonnions encore du « motus et bouche cousue » de la presse française à ce sujet (ICI), tout en poursuivant l’enquête : le 13 mai, nous publiions de « dernières nouvelles en provenance de Vladivostok et du district de Primorié, où des familles ukrainiennes se trouvent piégées, non loin des frontières avec la Chine et la Corée du Nord » (ICI). Il a fallu attendre début septembre, avec un rapport de l’ONG Human Rights Watch sur les transferts forcés que nous avons aussitôt publié (ICI), pour que commencent enfin à paraître d’autres articles.

L’investigation sur ces déplacements forcés nous a conduit très tôt à évoquer et documenter les déportations d’enfants. Dans la foulée d’une tribune publiée début août par Le Monde, qui affirmait déjà que « déporter des enfants ukrainiens et les « russifier », c’est amputer l’avenir de l’Ukraine » (ICI), nous avons commencé à révéler dès le 9 septembre l’ampleur de ce « trafic d’enfants » et le rôle central joué par la commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova (ICI). Jusqu’à tout récemment, nous avons égrené au fur et à mesure de nouvelles révélations sur ce qui est désormais qualifié de crime de génocide, dans une communication de l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre à la Cour pénale internationale (ICI). La plupart des médias ont désormais abordé ce sujet des déportations d’enfants, sans jamais citer ni mentionner nos enquêtes… Ce chapitre est loin d’être clos, et nous restons aux avant-postes de futures informations à venir.


Cette part d’investigation continuera de cohabiter avec des reportages, des portraits, des analyses, des portfolios comme ceux que nous avions consacré aux œuvres de Maria Primachenko (ICI), aux illustrations dIrina Kolesnikova (ICI), ou encore à diverses créations graphiques / images pour la paix (ICI).


Ce petit florilège n’est certes pas exhaustif de tout ce que nous avons publié.

Au 365ème jour de l’invasion qui t’a violée, au 365ème jour de barbarie, mais aussi au 365ème jour de résistance, au 365ème jour de vie malgré tout, Ukraine, nous restons bien évidemment à tes côtés.


Jean-Marc Adolphe


Photo en tête d'article : Manifestation de soutien à l'Ukraine, Belgrade, 24 février 2023


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